jeudi 25 février 2010

Traduit en Français, l'interview avec Stéphanie Sadler

London Art Spot: Julie Kertesz
Traduit d'un interview donné pour le blog anglais de Stéphanie, note paru le  7 février 2010 · 

Les questions m'ont donnée pleines des choses à réfléchir, et je suis impressionnée par tout qui en ressort, j'en ai besoin d'un peu de courage après ce conte pas réussi de mardi soir! Ce matin, mon petit fils m'a montré son cahier des contes, et il sait mieux raconter (et l'écrire) que je l'ai fait mardi!

Je vais ajouter les images, mais mieux, aller sur la page anglais pour les voir?
))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))

Julie Kertesz, 75

Né en Hongrie il ya presque 76 ans, Julie est grandie en Transylvanie (jusqu'à ce qu'elle avait dix ans, province de la Hongrie, ensuite la Roumanie). À l'âge de 30 ans, elle arriva en France. Elle s’est installée à Londres depuis Juillet 2008. Ici, elle commence d'utiliser l'anglais - sa quatrième langue ; explore les merveilles de la ville et rencontre près de 1000 Londoniens pour les photos  impromptues qu'elle recueille dans son album ‘Londoniens’ sur le site web ‘Flickr’. 

«Un beau couple dans la rue"

Julie est plus fier de ses deux enfants et cinq petits-enfants que de son doctorat en physique ; et plus fière qu'elle peut raconter une histoire en anglais au Canal de café-théâtre avec SPARK que de ses 1000 visiteurs par jour de ses photos sur la site web Flickr. Elle est plus fière de son groupe! Afterclass!, un atelier de photographie sur Flickr, déjà à sa 45e mois thématique, que d'avoir gagné le 1er prix en 2009 dans un concours appelé la Nuit des musées a Londres organisée par Culture24. Elle est plus fière de son blog que de ses photos et les contes. Les blogs lui permettant de donner du courage à ceux ont peur de passage de temps, à n’importe quel âge. Ses notes rappellent, jour à jour qu’à tout âge, même ‘après 70’, on peut se sentir et penser jeune et continuer, à accumuler des nouvelles compétences.

«Dans le bus 53 London"

En plus d'être un blogueur passionné (y compris un blog où elle a publié son premier journal intime à partir de l'âge de 10 ans), une photographe et conteuse, Julie vient d’améliorer ses compétences en art oratoire a Londres avec le Club Toastmaster. Ce fut sa principale activité l'année dernière et elle vient juste d’obtenir un diplôme de ‘communicateur compétent’. À Argenteuil, en France, elle est appelée «Mamie Blagueur et photographe» sur la page parlant de ses activités publiée par la mairie dans son magazine de janvier 2010, distribué à tous habitants de la ville où elle avait vécue pendant sept ans. Julie aime aborder les gens pour les photographier, elle est aussi membre de LIP, l’association des Photographes Indépendants de Londres.

Vous pouvez la suivre dans ses notes quotidiennes de ses blogs « Il y a de la vie après 70 ans », « Life in London after 75 » mais aussi sur ses albums et pages photo Flickr . Si vous avez 10 minutes de plus, écoutez Julie raconter l’histoire de la façon dont elle est arrivée à Londres devant une audience à Canal Café Théâtre avec la thême ‘maintenant ou jamais’, le spectacle et récit enregistré en direct au théâtre. ee.mp3

«Les gens Portobello et Curiosités - 75"

LLO: Comment le fait de vivre à Londres influence votre créativité?

JK: A Londres, j'ai découvert d’abord les groupes ‘meetup’ : je suis allée aux réunions hebdomadaires Artist's Way au Royal Festival Hall pendant six mois, mais aussi des ballades avec diverses groupes photo de la ville. J’ai ensuite, découverte la groupe des Photographes Indépendant de Londres, Satellite de Greenwich. J'y ai parlé là sur divers aspects de la photographie, mais aussi aux jeunes photographes de  King Université. J’ai aussi découvert à mon arrivée, au fur et à mesure de l’année, les différents festivals de différents groupes habitant ici, et a été enchanté par la facilité à Londres de prendre des photos de personnes.

Finalement, j'ai découvert les clubs Toastmaster de Londres, il ya une année ce qui m’a permit à rafraîchir mon aptitude de parler en public et de commencer de plus en plus à raconter des histoires, la plupart, des récits personnels. Maintenant, j'ai l'intention de tisser tout cela ensemble dans un projet multimédia alliant la photographie, les courtes pièces vidéo et de la narration, en direct mais aussi sur le web.

Oui, Londres stimule beaucoup ma créativité.

"London Canal Stroll (8)"

LLO: Vous avez environ 36.000 photos sur Flickr. Où est votre endroit préféré pour aller avec votre appareil photo?

JK: Si il existait qu'un seul endroit, ce serait près de la Tamise et le Royal Festival Hall, mais également  le marché de Deptford sa rue principale avec ses arts muraux, mais aussi les différents marchés et festivals de Londres. Partout autour de moi, je trouve de l'inspiration dans la riche diversité de Londres.

"Angela à Little Venice (16)"

LLO: Quand et comment avez-vous commencé à s'intéresser à la photographie?

JK: On m'a dit, en 2004, je ne connais pas assez bien l'anglais pour m’inscrire à la conférence de l'écrivain à Paris, à ce moment on m'a proposé à participer dans le groupe et classes de photographie, j’ai prise alors des classes de photo documentaire. A la même époque un livre sur l'écriture proposait comme exercice d'aller dans notre propre ville avec un appareil photo autour du cou et de jouer à la touristes dans notre propre ville en regardant autour de nous avec des yeux nouveaux. En allant alors à un marché ‘oriental’ à Argenteuil, près de Paris, j'ai été stupéfait de la facilité d’en prendre des photos des marchands et la joie des gens quand je pris des photos d'eux.

Aller vers les gens était ma première motivation pour continuer. J’ai commencé donc vraiment prendre des photos à l'âge de 70 ans, avant je pensais surtout à écrire, comme moyen d’expression.

"Underground 1"

LLO: Quel type de caméra que vous utilisez?

JK: J'utilise la plupart du temps un petit appareil photo compact que je peux porter avec moi (et oui, je le fais) tout le temps. J'ai acheté il ya quelques mois un ‘réflexe’ plus sophistiquée, mais je ne l'utilise pas beaucoup, en fait. Ma photographie est plus documentaire que "artistiquement" orientée, de sorte qu'il est préférable de l’avoir toujours prêt, avec moi dans ma poche.

"Centre de Greenwich"

LLO: Pas beaucoup de plus de 70 sont sur Flickr ou des blogs de la manière quotidien comme vous. C'est formidable de voir ça. Vous avez aussi de la vidéo, un blog avec votre premier journal intime à partir de l'âge de 10 traduit de l'original hongrois, blogs en français et en anglais. Comment étiez-vous si intéressé par la partage des photos- et les blogs?

JK: J'ai découvert les blogs, après avoir essayé sans succès de publier mes journaux traduits en français (10 à 70). Sur le web, le blog m'a donné instantanément un outil facile à utiliser, une place où je pourrais publier. Ce fut le même temps, presque, que j’ai commencé mes classes documentaires de photo de Paris, j'ai été ravie d'être en mesure de publier, via Flickr, aussi les images prises. C'est ainsi que j'ai découvert Flickr, mais ensuite que j'ai découvert aussi ses divers groupes et beaucoup d'interactions, s’y passe. J'ai également rencontré personnellement certains blogueurs et aussi des photographes de Flickr venant et vivant partout dans le monde. Ils sont venus à Paris, maintenant à Londres, de la Nouvelle-Zélande, Australie, Amérique, Brésil, Espagne, etc, et j’ai fait avec eux des balades photo, à Washington, à Palerme, etc. presque partout où je vais.

"Soho"

LLO: Je suis très intéressé par votre album Flickr appelé «Londoniens» avec 978 images. Pouvez-vous nous dire quelques mots à ce sujet?

JK: J'aime l'interaction avec des gens, même si pour un temps court, et je ne me sentais seule. J'ai commencé mon album «Parisiens», puis j'ai fait une série de personnes dans tous les lieux que j'ai visités : les Marocains, les Siciliens, les Roumains, etc  Donc, il semblait normal d’en faire un album ‘Londoniens’ plus de 1000 rencontrés dans un ans et demi.  La plupart d'entre eux me sourit chaleureusement, enchantés d'être photographiés. De plus en plus souvent, ce sont eux qui me remercient, se sent bien comme des célébrités, après je prends la photo, et après je leur montre le résultat dans la fenêtre de mon appareil digital, nous discutons un peu aussi, lorsque c'est possible.

"Early Samedi à Farringdon"

Au début, à Paris, par exemple, dans les magasins et marchés, je leur donnais également leur photo une semaine ou deux plus tard, puis je prenais des nouvelles d’eux. Aujourd'hui, je donne l'adresse de Flickr où ils peuvent trouver et télécharger, utiliser les photos que j'ai prises d'eux, ou les offre par e-mail. Et certains d'entre eux me demandent aussi de prendre des photos de moi, ou de moi avec eux, moi avec leurs amis. Ainsi, parfois, c’est très réciproque.

"Soho"

J’ai eu un projet mené à bien pendant une année, de découverte des 20 arrondissements de Paris, un par un découvrir des lieux moins connus, le plus souvent de nouvelles même pour moi qui avait vécu à Paris pendant des longues années. Venant à Londres, j'ai essayé de faire la même chose, mais au lieu de "arrondissements", j'ai trouvé surtout des festivals et marchés divers.

J'ai constaté qu’à Londres, il y avait encore plus de gens assoiffés d'attention. Prendre une photo d'eux remplit un peu cette lacune, je crois.

"Goût de Vivre»

LLO: La capture des photos de Londoniens est-il un projet en cours pour vous?

JK: Oui, bien sûr. Dernièrement, j'ai demandé mon chemin à un livreur âgé dans une petite voiture, ensuite j’ai demandé si je peux prendre sa photo, oui, c'était hier, le voici! Il était enchanté.
xx

J’ai aussi pris des photos et des petites vidéos de la parade de Nouvelle Année à Londres, ne réalisant pas jusque la fin que mes jambes étaient congelées et trop tendues. Il m'a fallu ensuite une semaine pour se sentir mieux, mais oui, ça valait le coup.

Je suis allé l'année dernière au Festival Musée ouvertes la nuit, et la photo que j'ai prise là, est aussi sur gens, pas seulement peinture et sculpture. Je ne demande pas toujours. Parfois, comme dans cette photo, on ne peut pas déranger les gens interagissant les uns avec les autres. Une de mes photos de cet événement a remporté le premier prix et on m’a demandée  d'être la photographe "officielle" de l'événement de cette année.

Late Night at Musées - Musée du portrait après 9pm

LLO: les Londoniens sont généralement un peu sceptique d'être contactés par des inconnus, mais la plupart des gens dans vos images semblent vous regarder avec chaleur. Comment allez-vous demander de l'autorisation de prendre photo de quelqu'un?
JK: J'ai beaucoup réfléchi à cette question, comme beaucoup d'autres photographes me l'ont demandé. Je comprends maintenant encore mieux, après avoir terminé mes dix discours de projets pour devenir «compétent Communicateur" à Toastmaster. Le projet numéro 5 a été tout sur le langage corporel. Je pense qu'avant, et parfois même au lieu de parler, nous regardons le langage du corporel de l'autre. Quand on les regarde de façon conviviale, admirative, pleine de sympathie, l'autre répond à cela avec confiance. On ressent, non pas une intrusion, mais une connivence, une acceptation l’un de l’autre.

"Thames Walk avec Klara - 39"

Je ne pense vraiment pas que mon âge ou sexe est la cause principale que les gens m'accepte et sont sympathique vers moi. Cela pourrait être vu dans plusieurs de mes photos, mais c’est surtout leur réaction à ce que je ressens, comment je les regarde, bouge, et aussi, parfois, leurs parle. Je leur offre la sensation de se sentir bien dans leur peau, en appréciant la manière dont ils sont. Comme ils sont.

En voici un exemple, un jeune "punk"- like jeune garçon, dont la photo que j'ai prise à la fin de ma photo promenade à Festival Diwali Hindou à  Trafalgar Square, Festival de la Lumière, Il était si fier je l'ai choisi et que j’ai apprécié la façon dont il a préparé ses cheveux!

Jeune garçon avec "Punk" cheveux au festival de Diwali, Trafalgar Square

Bien sûr, tous ne disent pas "oui", mais alors? Je suis prêt aussi parfois de ce «non» comme nous devrions tous l’être, lorsque nous demandons quelque chose à quelqu'un. Mais, en prenant des photos de personnes, jusqu'à présent, j'ai eu tellement plus "oui" ou des "pourquoi moi?" que des «non».

"Greenwich Park un dimanche - 83"

LLO: Quelle image vous êtes le plus fier et pourquoi?

JK: Ce n'est pas si facile de choisir une image à partir d'environ 100.000 prises à partir de l'âge de 70 ans. Ceux que je préfère ne sont pas celles qu'on a regardé déjà  20,000 fois ou 6000 fois sur le web, ou ceux de "prix" non plus. Elles sont tous des photos avec lesquels je me sens un attachement sentimental, comme celle de ma petite-fille avec son amie -camarade de classe noire, les deux fillettes de 8 ans, près de l'autre me souriante édentés.

Ou cet homme dont l'âme est révélé dans une photo que j'ai prise avant qu'il ne le savait pas, plus tard, j’en ai pris d’autres aussi de lui, mais à ce moment, il avait déjà «composé» un visage.

Si je dois donner une seule des images, peut être, je donnerai celle-ci. Simple, des cerises de mon jardin, dans lequels je reconnais "comment est la vie familiale": certains seules, certains viennent de perdre leurs paires (comme je l'était en ce moment que je l’ai prise), certains avec des enfants, et d'autres encore, leur vie empoisonnée avec un mauvais entre eux.

«Cerises»

LLO: Qui sont vos artistes préférés, basé à Londres?

JK: j'aime beaucoup, certains conteurs basée à Londres, et ont une grande admiration pour le professeur et le photographe John Levitt conduisant le LIP Greenwhich, il vient aussi de former un groupe d'étude conjoint avec l'Université Goldsmith. Un excellent photographe modeste, un animateur des groupes, il est une véritable inspiration pour moi.

Self-portrait - "Après la natation"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire