lundi 4 février 2008

120 portraits

Avant partir, je me suis dit "si je réussis au moins un portrait..."

Je ne sais pas "réussi ou non" mais j'ai pris 120 en tout! En plus, certains sont d'un group entier!

Très jeunes, très vieux, de toutes les âges, de la ville et même de la compagne, au moins, tout petit ville. Des travailleurs manuels, marchands de rue, des intellectuels et politiciens, de femmes policier et des étudiants - en fait, il n'y a pas des visages "typiques" siciliens comme je me suis imaginé.

Comme plus de six mois par an il fait très chaud, pas mal sont bronzés tout comme au sud de la France, mais beaucoup ont aussi des magnifiques yeux bleus. En général, sauf exceptions, ils ont accepté d'être pris en photo et même avec fierté souvent que je m'intéresse à eux.

Peut, tout en acceptant, ont ressenti finalement que je prenne l'image, comme cet homme assis près de son marchandise dans la petit marché. C'est mon avant dernier portrait est j'adore l'expression sincère qui s'y dégage, même si ce n'est pas amical.
Palermo last portraits
Non, ce matin je ne ferai pas encore un résumé de ce que Sicile a représenté pour moi, ce que j'ai découverte. Malgré tous les difficultés de vivre, des gens chaleureux en général et pas mal des gens à Palerme aussi venus d'ailleurs.

Palermo last portraits (her)
Une chinoise vous direz, de mon dernier portrait pris à Palerme. Pas du tout! Elle vient des montagnes de Ural, de Russie. Travaille à l'hôtel, nettoyer, faire des lits et bientôt se mariera avec un sicilien.

"C'est bien ici!" me dit-elle. Et en quelques années, trois ou quatre, j'aurais de passeport, moi aussi. Mon mari a des ancêtres de Tunis, habitant à Aix le Province et d'autres à Marseille.

Alors, dans quelques années, vous pourriez venir visiter, j'ai dit. Les dernières minutes avant mon départ, nous avons échangé de notre vies, elle, venant des montagnes de Ural et moi, habitant près de Paris mais originaire de la Transylvanie, les Carpathes.

Sicile est un ile, le sicilien un langue et surtout une culture, mais pour certains ce n'est pas un lieu à quitter, c'est un lieu pour y aller. Pas seulement pour huit jours comme moi, y vivre, mieux que chez eux.

Bien sûr, les difficultés elle s'en rendra compte plus tard, quand des différences culturelles l'étonneront ou la frapperont. J'espère, néanmoins qu'elle conservera cette sourire malicieuse longtemps, peut être même après ses soixante dix ans!

PS
On trouve tout à Sicile mais aussi sur le web, des gens bien et des gens pas bien aussi. Ou mal dans leur peau. Je viens me faire injurier seulement parce que j'avais écrit Kolozsvàr (en hongrois) au lieu de Cluj, sous une image pris là-bas, par un jeune nationaliste, je dirais "lepenist" roumain. On ne peut pas plaire à tous! Et hélas, il circule tout sur le web, autant l'amitié, heureusement davantage que le contraire, que des gens qui n'attendent que l'occasion de manifester leur intolérances envers tous les autres.

J'ai besoin d'un peu de repos, de beaucoup de someil en plus, ensuite je pourrais faire des bilans de voyage. En tout cas, le soleil était au rendez-vous tout les jours, pas de pluie et vent froid seulement à Erice, en haut de montagne. Sicile est variée, et je n'ai pas vu qu'un partie, je suis très heureuse d'avoir décidé d'y aller, très heureuse de cette voyage vers les autres pays, inconnus jusque maintenant.

Je dois continuer, découvrir d'autres pays de la Communauté Européenne, celle que je n'avais jamais visité encore. Tout un programme, n'est pas?

3 commentaires:

  1. te voilà de retour! repose-toi bien et prépare un autre voyage! c'est si formidable de pouvoir aller partout ainsi!

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  2. Oui tout un programme que tu ne manqueras pas de réaliser mais pense à te reposer pour l'instant....bonne nuit.. hi hi

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  3. le premier :l'Italie que j'aime!

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