jeudi 3 mai 2007

Quand on ne pose pas


En ne posant pas, ne demandant pas à cette instant si je peux prendre l'image, j'obtiens souvent les meilleurs "traces de vie".

Celle-ci par exemple, fait après que je leur avais déjà fait des portraits. Quelles sourire extra ils ont, et déjà les mêmes, j'ai retrouvé le 1 mai 2004 mais aussi au carnaval d'Argenteuil l'année dernière, quand ils distribuaient des boutailles d'eau à ceux qui avaient soif.

Ajourd'hui, la dernière rencontre avec des Seniors à Paris, ces rencontres vont me manquer. Pourtant, le mois de mai est plein de divers chose que je pourrais faire. Que je ferais.

Enfin, au moins en partie.

Tout ne se réalise jamais de ce que je projete, mes forces m'abandonnent de temps en temps, l'énergie déborde puis me laisse en plan à tour de rôle.

Pourtant, je n'étais pas enchanté à entendre ce reporter à france inter, (j'écoute dans ma voiture en conduisant), disant: "Il y a un problème, l'espérence de vie, maintenant 80 ans bientôt sera allongé vers 95". Dans sa voix on entendait le regrette. Que va-t-on faire avec tous ses vieux? Big problem, avait-il l'air de dire.

80 ans, c'est bientôt pour moi.

Mieux vaut ne pas y penser. Ou alors, y penser comme j'avais dit une fois pour les "dernières six mois de sa vie" et en faire ce qu'on veut vraiment, réellement.

Profiter, autant que possible, de ces années, mois, semaines, jours. Utiliser chaque instant restant. Si possible, laisser quelque chose derrière soi.

Déjà les enfants, petits enfants.

Peut être, quelques écrits, quelques images aussi. Puis des gens pour continuer l'école de photographie commencé il y a un an. J'ai l'impression qu'un collectif des bonnes volontés se forme, petit à petit s'agrandit et même si je ne serais plus là dans l'ombre, cette initiative continuera.

Oui, utiliser encore plus le temps qui reste.

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