samedi 6 janvier 2007

Surveiller ce qu'on fait ou écrit

En principe, les emails sont privés, d'une personne à une autre, comme aussi par où on va se promener, quel lieux on visite, ce qu'on y trouve, quel livre on commande.

En principe.

En réalité, et je viens de le lire de nouveau, même si je le savais depuis plus de douze ans, c'est pas très difficile (et aujourd'hui c'est encore plus facile) d'attrapper ce qu'on fait - surtout dans les lieux publiques, cybercafés ou sur l'air Wifi des ordinateurs sans fil.

Et alors?

C'est aussi facile à casser une fenêtre, entrer par effraction dans une maison, et même plus facile à acheter une télescope puissante et regarder dans le jardin ou fenêtre ouverte ou illuminé de son voisin. Combien le font? Certains, oui, mais pas énormément.

Ce n'est pas pour cela qu'on va changer notre vie et se méfier de tout qu'il y a autour de nous!

Mais c'est aussi vrai, qu'une fois qu'on se brule, on fait plus d'attention. Au moins un certains temps. On se méfie davantage. Mieux vaut la savoir, ce qui pourrait arriver, puis agir. Je ne vais pas revenir écrire des pages et des pages, même si c'est dommage! des lettres chaque fin d'année et les envoyer à mes amies pour les informer ce que j'avais fait l'année dernière.

Pages qui étaient personalisés à l'époque, à chacun je décrivais ce que je croyais l'interesser davantage et lui demandais bien sûr des informations sur elle et sa famille et entourage.

Maintenant, j'écris des emails ou j'écris dans mon blog. Je publie des images. On peut les intercepter si on le veut. Mais qui s'interesserait à la faire? Il y a des millions et millions des emails - probablement des billions - circulant sur le web! Probablement, les hommes politiques ou des artistes au renom doivent se méfier davantage ce qu'ils écrivent et met sur Internet... mais pas nous, puisque ce que nous faisons n'a pas de grand intéret. Au moins pour ceux qui pourraient l'intercepter - sans que cela leur soit destiné.

J'ai quand même la nostalgie des jours des longues lettres dont certaines de mes amies ce rappellent (même si elles ne l'ont pas hélas conservées et je n'avais pas à l'époque photocopié, domage). Je vais essayer donc faire un petit livre, pleine des images, décrivant mon année. Je trouverai un moyen de le faire imprimer pas trop cher. J'espère.

A quoi va-t-il servir?

Déjà à m'exercer comment on la prépare, comment on réfléchir ce qu'on y met et surtout ce qu'on omet à y mettre, parceque pour le moment on ne peut pas produire des livres "personnalisés" un pour chacun différent, il faudrait que je pense ce qui était important pour moi, mais aussi ce qui pourait être intéressant pour celui qui le lira.

De travail en perspective!

Plus facile serait d'en faire une avec une semaine de voyage, par exemple au Maroc. Peut être, même plus intéressant que juste une année de ma vie, d'ailleurs.

En attendant, j'écris, tout en sachant qu'éventuellement on peut me lire, mais sans (trop) en tenir compte.

4 commentaires:

  1. Tu me donnes l'idée de reprendre les douze pages 2006 dans l'album que tu m'avais aidé à choisir. Pour ton livre de l'année écoulée je m'incris pour un exemplaire.

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  2. Ah oui!
    Il sera magnifique tes douzes pages!

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  3. Je crois que je vais bientôt ne plus écrire que pour les jeux que nous permettent les mots.
    Ecrire comme on fait un tableau, mélanger les couleurs, ajouter le relief, estomper les rigueurs...
    Ecrire pour dire me devient moins utile.
    Sauf à choisir les moments, je ne retiendrai guère ce que j'ai eu à faire ces douze mois écoulés.
    Guère qui puisse intéresser, guère qui soit à garder.
    Chaque minutes qui passe se perd dans tant de temps...

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  4. Pourquoi pas ? Ecrire procure une telle satisfaction, un réel plaisir, et donne du travail car il faut chercher les mots justes. Bon passe-temps qui vaut bien (et mieux) tous les exercices pour garder la mémoire et faire fontionner les neurones !!!

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