mardi 24 janvier 2006

Gens, blogs et échos

Merci, Francine, pour ton commentaires et à vous tous ayant fêté avec moi l'anniversaire. Si je devrais résumer dans une seule phrase ce que m'a apporté l'année dernière, pour répondre à la quelstion que Natasha m'a posé il sera: "Je ne me sens plus seule".

Quand quelque chose m'arrive, comme l'eau qui coulait du haut dans mon salon (cela a dû être tout au début de l'année blog) aussitôt j'ai des commentaires et conseils et encouragements, la même chose à chaque fois que quelque chose ne va pas du tout. Et quand j'ai l'impression que j'écris dans le vent (ce que je ressens en dépit de numéros que les statistiques me donne quand personne ne commente ce que j'avais mise) miraculeusement, des femmes ou/et hommes, blogeurs ou non, que je ne connaissais pas encore ou des "vieux" copains apparaissent et disent quelques mots m'allant directement au coeur et me rassurant. Me disant, Julie, tu n'es pas seule au monde, Julie tu es en bonne voie. Ben oui, même à 72 ans on en a besoin. Autant, qu'en enfance. Julie, tu as eu raison à permettre les commentaires "anonymes", sinon Francine ne t'auras pas laissés ses mot chaleureux et qui montre qu'on comprend tes intentions, par exemple. Et Mamounette, te dis qu'elle comprend ta petite poème (donc aussi pas trop long) et... merci tous les autres, qui réagissez juste quand j'ai le plus besoin.

Une deuxième effet absolument fantastique est que le blogosphère inspire par ricochets et échos, comme le disait aussi Gelzy dans son blog. Une phrase lu dans un commentaire ou un blog me donne une idée pour réagir ou par association et l'étincelle permet de continuer, reprendre le flambeau comme on le dit. Mais c'est plus riche, puisqu'on ne continue pas sur la même route, une association menant à l'autre et ainsi de suite.

Hier, j'ai lu ce que Jean, "l'homme qui marche", a écrit sur le quartier Goute D'or. L'idée lui était venu était d'un photo. J'ai d'abord réagis avec une commentaire. Puis, je me suis rappellé que j'ai passé dans ce quartier pour faire des photos, "avant".

C'était il y a si longtemps, c'était 'avant les blogs', c'était il y plus d'une année.

Je n'étais pas tout à fait inactive alors non plus. Je prenais des cours de photos avec une groupe des femmes venant d'Amérique et d'Angleterre. Je parcourais Paris, je faisais des photos.

Ensuite, tout à fait selon mon idée qui ne collait pas dans l'idée de mon prof photo, je me suis mise à créer des vidéo-récit. En testant les divers applications qui permettait le faire et sans savoir où cela menera.

Mais finalement, rien n'est perdu dans la vie.

Quand j'ai voulu montrer le résultat de mes efforts, il y a plus d'une année, c'était une flop, personne n'était intéressé et mon ordinateur, sans assez de force dans ma batterie, marchait trop lentement en plus. J'avais l'impression d'avoir perdu des jours et jours de travail, des heures et de l'energie sans que personne regarde le résultat. Mais hier, en cherchant à répondre à Jean et ce qu'il disait dans son blog, je retrouve subitement plein des vidéo-récits, la plupart en musique, créés dans ma vie avant blogs et non seulement, je peux dorénavant les publier en sachant quon les regardera (les meilleurs publiés ont été visionnés 100 fois en seulement trois jours et je vais découvrir pourquoi celui-ci avance lentement et comment l'améliorer). Mais en plus, un pas plus loin, l'idée m'est arrivé que je pourrais raconter un peu sur "ma vie avant l'ère blog". Reprendre quelques anciennes images aussi et raconter mes rencontrer d'alors. Voilà, une exemple de à quoi les blogs peuvent mener. M'aident à vivre, mieux, depuis un an.

N'est-ce pas fantastique, la vie après... soixante-dix ans? J'ai beaucoup de chance et je ne me sens plus seule au monde non plus.

(Bien sûr, j'ai mes enfants et petits-enfants, mais chacun a ses préoccupations et mène sa vie de travail et familiale. Et même si je sais que mon fils et ma bru suivent ce que j'écris, ils interviennent très très rarement, et surtout si je suis très loin.)


Personnages Paris 18e
par julie70
Quatre des personnages intéressants à photographer rencontrés à mon ancienne quartier du Paris 18e lors mes pélégrinations dans ma vie avant blog: un clip des images avec musique. Le petit triangle le démare, un autre click sur l'image n'importe où ou alors sur le rectange qui arrive à la place de triangle quand cela marche, l'arrête.

3 commentaires:

  1. bonjour Julie, toujours aussi matinale ! c'est vrai que la blogosphère est comme une roue qui tourne, tourne et vous entraîne à droite, à gauche, devant et jamais "derrière"... le net un merveilleux outil de communication

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  2. La solitude est un véritable fléau qui peut détruire certaines âmes.
    Je t'embrasse à demain.

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  3. Je me réjouis de ton commentaire où je me retrouve en plusieurs points. Bien qu'avec une famille, la vie quotidienne peut vous sembler par moment bien vide. Les occupations ne sont pas les mêmes malgré le goût que l'on peut ressentir pour la vie. L'ouverture au monde avec le net est un privilège. Moi je suis une passionnée car en clicquant ça et là on découvre des merveilles. Tant que les yeux peuvent nous offrir cela profitons-en. Le blog c'est une toile d'araignée, d'affinités, des sentiments qui naissent, un nouveau moyen de communication. Bravo et à toi Julie, bises

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