vendredi 10 juin 2005

Arrivée à Kolozsvàr

Partie dès cinq heures du matin de Leànyvàros, près de Buda, nous avons traversé Budapest sur le bord de Danube, en face de Parlement. A peine je me suis lamenté qu'on ne peut pas s'y arrêter pour la contempler, photographier, cette exemplaire de immeuble, exusez moi, rococo, ou ressemblant, j'apperçois une aire exprès qui le permet. Hélas, cette fois-ci, je suivait l'ambulance dans lequel mon oncle était, et en convoi, je n'ai pas pu m'arrêter.

Nous nous sommes perdu par la suite, parce que je me suis arrêtée deux minutes et ils ont continué le chemin, mais je les ai retrouvé à la frontière hongrois-roumain, que nous avons passés tous les deux sans encombre. Il avait peur des problèmes avec l'ambulance, mais c'est seulement les gros camion de transport qui faisaient une queu sans fin à la frontière. Heureusement, ni ma petite Pegeot, ni le petite camionette nommé "ambulance" pour la circonstance n'en faisait partie.

De la frontière, 15 km jusqu'au "Oradea", puis départ vers Cluj (Kolozsvàr), sur une route plein des trous et sous la pluie, en suivant pleines d'autres voitures. Heureusement, plus on s'y éloigné, plus la route devenait bonne, mais surtout très belle. Des montagnes, colines, forêts, une vraie régale!

Près de Cluj, à environe 40 km, une village plein des vendeurs des objets hongrois, corbeilles, chapeaux, robes, têtes d'oreillers brodés : je les ai pris tous avec moi... sur des photos. Mais aussi une dame habillée dans vêtements traditionelles paysannes, dont j'ai adoré le visage et personnalité. Vite, sa fille et son petit fils sont aussi venu se faire photographier. Elles m'ont même fait aussi une photo avec la vieille dame... de mon âge. Je vais leur envoyer, et, quand je pourrais, vous la montrer.

Vers deux heures d'après-midi, nous nous sommes retrouvés finalement, heuresement bien, avec mon oncle et ma tante à leur hôtel, moi je suis logé chez mon deuxième cousin, qui, voilà, a de l'internet. Même si cela n'est pas très rapide, et je ne pourrais pas envoyer d'ici plein des photos.

Demain, on fête la 70 ème anniversaire de bacaloreat de mon oncle, et bien sûr, quoique c'est lui qui sera le doyen des tous, les autres aussi et, surtout, les nouveaux, de cette année.

Finalement, après 2500 et plus des kilomètres parcourus, je m'en tiens pas mal, et j'en suis assez contente de moi même : oui, je me dis chaque jour, il y a de la vie après 70 ans.

2 commentaires:

  1. Ton récit de voyage est passionnant, je vois que tu t'es rendue sans encombres!

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Julie...
    Je t'ai connue par le blog de Pierre et je te lis tous les jours depuis fin mai... Je ne retourne pas en arrière de tes écrits maintenant car je m'imprègne de ton présent d'abord...
    Pour moi,tu es une personne extraordinaire par ta détermination et ton courage mais surtout par cette envie de vivre les choses courantes de la vie avec ton regard d'enfant sans cesse émerveillé.
    Tes photos te ressemblent ...
    Elles sont belles de simplicité et prennent vie à travers toi et ton partage d'amitié.
    Julie... tout simplement aussi...BRAVO!
    A très bientôt.
    Bonne route!
    Chantal.

    RépondreSupprimer