lundi 25 avril 2005

N'y touche pas !

Mon clavier était devenu fou, moitié au lieu de donner des lettres, me donnait des chiffres : quelqu'un de vous sait-il que doit-on faire dans ce cas et de quoi cela arrive ? J'ai dû restaurer le système à la date de hier, maintenant cela marche. Mais il doit y avoir une méthode plus élégant quand même.

Je suis arrivé à la page 400 des mémoires d'Alain Decaux. Il me donne pas mal des chose sur lesquels je dois encore réfléchir. A un moment donné, il écrit sur un livre sur lequel il a travaillé plus que sur tout autre, Femmes de France, dix ans, pendant que d'autres il avait réussi à finir en trois mois.

Et finit le paragraphe avec : "Chaque fois que je le puis, je les retrouve avec bonheur, mes Françaises. Au vrai, que pourrais-je faire sans bonheur ?"

Ensuite il ajoute cet paragraphe:

"A l'automne de 1968, un fol amour a marqué ma vie. Le seul fait de l'évoquer aujourd'hui ressuscite les élans passionés partagés au long des douzes années. Je n'oublierai jamais celle qui a bien voulu m'aimer autant que je l'aimais. Elle ne souhaite pas partager ces souvenirs précieux avec d'autres que nous. Je respecte sa volonté mais ils manqueront à ce livre."

Oui, ils manquent pas mal. On se demande pas mal de choses autour et on essay de déviner. Mais chacun de nous à 'son jardin secret' et, soit à cause de soi-même, n'étant pas encore prêt, ne comprenant pas encore bien ce qui c'était passé, soit à cause des autres, ne peut pas en parler, le décrire. Cela créé quelquefois un trou dans le récit, comme c'est le cas ici.

Je le comprends poutant et lui pardonne, surtout que presque tout suite après il m'a faire rire et rire. En parlant de sa candidature à l'académie français, il écrit que d'après les regles il ne faut pas aller "quémender des voix et rendre visite" mais après la tradition oui.

"N'oubliez jamais, (on lui dit) en face de l'un d'entre nous, ne tentez pas de le convaincre en parlant de vous. Ca ne l'intéressera pas. Entretenez-le de lui, seul sujet propre à retenir son attention."

Sur la page 378 il dit qu'il n'y avait pas de texte préétabli qui (...) ôterait toute spontanéité à l'histoire que chacun voit - et sent - s'élaborer devant soi. Je crois que c'est à cause de cette spontanéité que j'ai renoncé à écrire mon texte en Word, le corriger, puis le publier. J'écris en direct, c'est comme si je parlais avec vous, mes lecteurs très chers. Et, j'ai l'impression que vous l'apréciez, puisque vous pardonner mes fautes de grammaires qui s'y glissent. N'est-ce pas ?

Sur la même page il parle de son travail "avec acharnement" et on lui demande "C'est comme une drogue?" Et il répond (et cela est vrai aussi pour les blog et, nous les blogeurs):

Sans doute avait-elle raison. A supposer que l'envie de se remettre en cause, moteur des sportifs, en soit une plutôt qu'une passion.

Alors, est-ce une passion ? On nomme trop facilement "drog" aujourd'hui tout qui attire, je crois que c'est tort. Tout qui nous donne envie de continuer n'est pas méfaste, comme celui-ci ou la cigarette ou l'alcool sans mesure le sont. Mais, bien sûr, la mesure est important. A y reflechir.

2 commentaires:

  1. Merci de ta visite sur le blog de ma petite Lucie ...

    Joli blog que le tiens ...
    A bientôt sur Flickr
    jimich

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  2. hello julie ...des problèmes.... (pour toi résolus! tant mieux)mais je ne suis pas au top :des interruptions que je ne compprends pas:je pouvais avoir ton blog mais impossible d'écrire un comment puis ça va pour l'intant
    passé la journée à revisiter des photos anciennes en pagaille...et je fatigue..
    et toi toujours en grande activité , je te redis : si tu peux venir dis -moi ;; mais vendredi 29 je vais chercher Fanny et nous allons passer le semaine suivant(vacances) à dammartin Réponds par mail si tu veux....

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